Événements parallèles aux conférences de haut niveau des Nations unies
Les événements parallèles et les expositions constituent une plateforme pour les organisations observatrices, qui ont peu d’occasions de s’exprimer lors des négociations officielles, et qui peuvent s’engager avec les parties et d’autres participants pour le partage des connaissances, le renforcement des capacités, la création de réseaux et l’exploration d’options réalisables pour relever le défi du climat et de l’environnement. Compte tenu de notre participation active à ces conférences de haut niveau des Nations unies, nous avons proactivement organisé un certain nombre d’événements parallèles très intéressants
Événements parallèles à la conférence des parties 27
La Conférence des Parties 27 s’est tenue dans la ville côtière égyptienne de Sharm el-Sheikh, et s’est conclue par une décision historique visant à établir et à rendre opérationnel un fonds pour les pertes et préjudices. Du 6 au 20 novembre, la COP27 a organisé des événements de haut niveau et des événements parallèles, des négociations clés et des conférences de presse, accueillant plus de 100 chefs d’État et de gouvernement, plus de 35 000 participants et de nombreux pavillons présentant l’action climatique dans le monde entier et dans différents secteurs. Lors de la COP27
Événements parallèles à la conférence des parties 28
La conférence des Nations unies sur le changement climatique COP28, qui s’est tenue à Dubaï, dans les Émirats arabes unis, a été la plus importante du genre. Quelque 85 000 participants, dont plus de 150 chefs d’État et de gouvernement, figuraient parmi les représentants des délégations nationales, de la société civile, des entreprises, des peuples autochtones, de la jeunesse, de la philanthropie et des organisations internationales présents à la conférence, qui s’est tenue du 30 novembre au 13 décembre 2023. Lors de cet événement historique, nous avons organisé deux événements exceptionnels auxquels ont participé des représentants de gouvernements, des représentants d’OSC de premier plan, des jeunes, des enfants, etc.
L’événement parallèle inaugural, intitulé « Former la prochaine génération de champions de l’action climatique », s’est tenu le 8 décembre à 13 heures, heure de Dubaï. Modérée par Ineza Grâce, PDG de TGP, la session a dépassé les attentes, puisqu’elle a duré un peu plus d’une heure. Parmi les points forts de la session, citons le discours liminaire de Mwale Brenda, directrice financière de la Green Girls Platform, une animation sur les pertes et préjudices qui donne à réfléchir, et une vidéo poignante de 3 minutes qui présente les initiatives éducatives de TGP.
La table ronde qui a suivi a réuni des intervenants exceptionnels, dont Licypriya Kangujam, fondatrice de Child Movement, Faith, une enfant oratrice du Malawi, et Paul Chukwuma, coordinateur de la communication de la Loss and Damage Youth Coalition. Cette session s’est penchée sur le rôle essentiel de l’éducation, en particulier de l’éducation au changement climatique, dans la promotion d’une action durable en faveur du climat. Elle a souligné l’importance d’intégrer le point de vue des enfants, ce qui a permis d’obtenir des informations cruciales sur l’éducation de la prochaine génération de champions de l’action climatique. L’événement a contribué de manière substantielle à la discussion générale de la conférence sur l’action climatique.
Le deuxième événement parallèle, « Changement climatique et actions de conservation : Une histoire de conservation communautaire » a eu lieu le 9 décembre à 13 heures, heure de Dubaï. Toujours animée par Ineza Grâce, PDG de TGP, la session, qui a duré un peu plus d’une heure, a poursuivi le triomphe des discussions visionnaires. Des éléments visuels créatifs, notamment une présentation vidéo de Beth A. Kaplin, directrice de l’Université du Rwanda, les points forts de Kwita Izina et le projet de TGP à Bugesera, ont ouvert la voie à un débat d’experts qui a suscité la réflexion.
D’éminents panélistes, dont Leonard Iyamuremye, ambassadeur de Youth4Nature et représentant de l’UICN-PAPACO, Irene Natukunda Kananura, cofondatrice et directrice de l’exploitation de Biodiversity Hub International, et Mamadou Sylla, coordinateur du plaidoyer à la Loss and Damage Youth Coalition, se sont engagés dans une conversation perspicace. La discussion a permis d’élucider les liens entre l’action climatique concrète et la nature, de présenter des initiatives de jeunes et de femmes ayant un impact sur les solutions basées sur la nature, et de mettre en lumière l’approche louable du Rwanda en matière d’autonomisation des acteurs locaux. Les interconnexions profondes entre les pertes et préjudices non économiques et la conservation ont été mises en évidence de manière significative, en s’appuyant sur l’expertise des éminents panélistes